Une partie de baccarat se déroule suivant un processus particulier. La partie débute par l’ouverture des paris. Le jeu s’achève si un naturel est constaté dans l´une des mains détenues par les joueurs. Dans certains cas, le joueur peut obtenir une troisième carte pour parfaire son jeu. A la fin de la partie, le croupier procède à la rémunération des gagnants et collecte les mises perdues.
Parmi les jeux disponibles dans les casinos en ligne figure le baccarat qui se caractérise par des parties ne durant que quelques minutes. Afin d´optimiser ses gains, le débutant doit maîtriser le déroulement d´une partie de baccarat.
Le début de la partie
Dans les casinos terrestres, une partie de baccarat débute par la désignation du ponte qui sera l’adversaire direct du croupier. Le ponte est souvent le joueur qui a parié la somme la plus importante contre le croupier. Au baccarat, les joueurs jouent individuellement et peuvent choisir de parier sur la main du croupier ou celle du ponte, ou de miser sur une égalité entre les deux mains. L´ouverture des paris détermine le début de la partie. Lorsque tous les joueurs ont placé leurs mises, le croupier procède à la distribution des cartes.
Le banquier attribue une carte fermée au ponte, et une autre pour son compte. Il effectue une seconde fois cette démarche et suspend la distribution, pour évaluer les deux cartes et déterminer ainsi la valeur des mains. Au baccarat la valeur d´une main est donnée par la somme des cartes. L’As vaut 1 point, tandis que le 10 et les figures valent 0. Les cartes restantes gardent leur valeur nominale. Pour estimer la valeur d´une main, seule l´unité est prise en compte et la main la plus forte est celle valant 9 points. Une telle main, ainsi qu´une autre valant 8 points sont appelées naturels si elles sont composées des deux premières cartes. Si le ponte ou le croupier dispose d´un naturel, la partie s´achève immédiatement.
Le tirage de la troisième carte
Dans le cas où aucune des deux parties n´a un naturel, la partie doit se poursuivre conformément aux règles du tirage de la troisième carte. Ces règles permettent de déterminer si le ponte et le croupier peuvent disposer d´une troisième carte. Le ponte ne peut obtenir une troisième carte, s´il dispose d’une main valant 6 ou 7. Si ce n´est pas le cas, le croupier doit tirer une carte supplémentaire pour le ponte. La valeur de la troisième carte ainsi que celle de la main du croupier déterminent la suite de la partie. Si sa main vaut 0, 1 ou 2, le croupier doit s´attribuer une carte complémentaire qu´importe la valeur de la troisième carte qu´il a tirée pour le ponte. Par contre, le croupier doit rester et ne tirer aucune carte pour son compte si sa main vaut 7.
Avec une main valant 3, le croupier ne reçoit une carte supplémentaire que si la troisième carte du ponte est d’une valeur différente de 8. Pour une main valant 4, le croupier n´a droit à une nouvelle carte que si la valeur de la troisième carte du ponte est comprise entre 2 et 7. Si la valeur de la troisième carte du ponte se situe entre 4 et 7, le croupier doit aussi en tirer une pour son compte si sa main vaut 5. Le croupier possédant une main équivalente à 6, s´attribue une carte supplémentaire si la troisième carte du ponte est un 6 ou un 7. La partie de baccarat peut prendre fin lorsqu’un participant parvient à atteindre le score défini dans les règles du jeu.
La fin de la partie et le paiement des gains
Une partie de baccarat prend fin à l´issue de la comparaison de la main du ponte avec celle du croupier. Indépendamment des situations inhérentes à la règle du tirage de la troisième carte, la main possédant une valeur supérieure est désignée gagnante. Lorsque la main gagnante a été déterminée, le croupier procède au paiement des gains. Les paris réussis et portant sur la main du ponte sont payés à 1 contre 1. Le rapport de 1 contre 1 est aussi appliqué aux paris gagnants sur la main du croupier, mais la maison prélève une commission de 5% sur les montants versés. Le croupier paie avec un rapport de 8 contre 1 les paris gagnants sur l´égalité.
